Notas de imprensa: V.3 (França)

Retour sur le scandale !

Il est bien évident qu'il faille préciser en préambule que tous les faits qui sont reportés ici, sont vérifiés et vérifiables. Il va de soit aussi que la nouvelle fédération de Handball PPM doit prendre ses marques. Ceci étant tout ne saurait être excusé !

Revenons donc sur les faits qui ont agité la toute nouvelle Fédération de Handball PPM dans la journée d'hier et essayons de faire toute la lumière sur cette sombre histoire en mettant l'accent sur l'histoire des pauvres Valétudinaires.

Quelques jours en arrière, les Valétudinaires, un groupe d'ex-sportifs souffreteux, hypocondriaques et dont les membres souffrent chacun d'une pathologie quasi unique au monde, décident de participer à la nouvelle compétition de Handball qui voit le jour et s'inscrivent donc en ligue V.3. Le manager ayant quelques doutes sur un des joueurs dont les performances en match vont prouver qu'il n'est pas vraiment si malade que ça, décide de mettre ce joueur sur le marché des transferts. D'une part, les Valétudinaires ont une éthique à respecter et d'autre part, les sous seraient les bienvenus pour refaire une partie de la peinture de l'Hospice de Sainte-Lucille-en-la-Croix.

Bref, la vente de Leo Artero ne pouvait être éviter de toute façon après ses performances lors des deux premières journées, le classant meilleur buteur de la ligue contre toute attente ! Cette vente a été finalisée lors de cette fameuse et fumeuse journée de coupe nationale. Leo Artero a été cédé à l'équipe Tchèque de PlzeňCZE. Son bus partant pour la gare était prévu pour l'après-match puisque son train partait à 20h20 pour la capitale. De là un autre train pourrait l'emmener vers la République Tchèque où un comité d'accueil de sa nouvelle équipe l'attendrait.

Le match de la honte devait donc commencer à 19h pétante. La buvette était ouverte et quelques supporteurs de l'équipe (d'anciens camarades de rééducation des joueurs) étaient présents pour ce déplacement. Le coach était confiant après ses deux victoires sans forcer lors des premières journées de la ligue. Toutefois, l'adversaire était inconnu et le coach choisit donc de laisser l'équipe type en place. L'équipe est d'abord menée de plusieurs buts rapidement. Les changements de gardien et les temps n'y font rien. Mais les dernières minutes du match suite à un coaching brillant leur permettent de revenir et d'égaliser et de prendre l'avantage à moins d'une minute de la fin du match. Il restait une action pour l'équipe qui recevait pour revenir à égalité. Le gardien des valétudinaires jusqu'ici plutôt mauvais n'avait alors qu'un seul arrêt à effectuer ! Il fût égal à lui-même et lorsqu'il se baissa pour s'attraper le mollet suite à une douleur récurrente, le fourbe adversaire en profita pour marquer son but.

Dans l'euphorie du moment, l'arbitre siffle la fin du match sur le score de parité de 25-25. Les joueurs vont au vestiaire, prennent leur douche, refont leur bandages et autres atèles. Le coach qui a pressé Leo Artero, l'emmène alors qu'il est encore à moitié trempé de sa douche dans le Kangoo familiale direction la gare routière. Et c'est là que tout bascule. Leo Artero n'est plus présent, le coach est absent et les officiels se rendent compte que le match est un match de coupe à élimination directe ! Comment faire ? Les deux équipes ne peuvent se quitter sur un score de parité. Il faut absolument un vainqueur. Faute de cadres dirigeants du coté de Valétudinaires, la fédération en profite pour faire rejouer dans la foulée le match.

Seulement voilà, du coté des valétudinaires, on ne sait pas trop comment faire quand le coach est pas là et alors que Leo n'est plus présent. Qui mettre à sa place ? Quelle composition mettre en place ? Les joueurs dans leur infinie sagesse décident donc de jouer un peu n'importe comment. Enfin un peu plus n'importe comment que d'habitude. Le score est alors sans appel puisque l'équipe perd 31-24 lors de ce deuxième affrontement !

Le coach des Valétudinaires en apprenant ce fait, n'hésites pas une seule seconde et porte réclamation auprès des hautes instances sportives PPMièmes. Celles-ci restent sourdes aux cris de désarroi du coach (à moins que ce soit son syndrome de la Tourette). Le match devait être rejoué, c'est la loi 42 du code PPM de régulation sportive des coupes nationales – la fameuse loi 42 du CPRSCN !

Mais les valétudinaires sont fair-play et s'inclinent donc suite à cette décision pourtant pour le moins honteuse ! Ils profiteront donc de ces journées gagnées pour tenter d'améliorer la qualité de leurs soins.

---

---